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FILM. Et tout a changé pour Virginie Efira
« Victoria » disponible sur Netflix.
C’est le film qui a tout changé dans la carrière de Virginie Efira. Dans « Victoria » de Justine Triet, la comédienne incarne une avocate en proie à des doutes existentiels, qui se retrouve à défendre un ami accusé d’avoir poignardé sa compagne. Par ailleurs, Victoria élève seule ses deux filles, adore son job et couche avec des types qu’elle rencontre sur Internet…
Lorsqu’il sort, « Victoria », comédie féministe, très drôle et ultra-contemporaine, coche toutes les cases de la « pépite » du cinéma d’auteur : enthousiasme de la presse intello, sélection à la Semaine de la critique du Festival de Cannes et – première – nomination aux César pour Efira. À 39 ans, l’ancienne présentatrice télé a déjà tourné dix-sept longs métrages, mais quasiment toujours des comédies romantiques où elle reproduit à l’infini le même fantasme : celui de la blonde plantureuse avec laquelle l’amour est impossible (« l’Amour c’est mieux à deux », « la Chance de ma vie », « Un homme à la hauteur »…).
En 2013, la Belge franchit un cap en jouant dans « 20 ans d’écart » de David Moreau, une comédie aux dialogues enlevés et gonflés où elle donne la réplique à Pierre Niney. Mais c’est « Victoria » qui lui ouvre vraiment les portes du cinéma d’auteur. Réalisé par Justine Triet (qui a remporté en mai dernier la Palme d’or pour « Anatomie d’une chute »), le long métrage compte notamment de savoureuses scènes de procès.
Après ce « tournant », Virginie Efira deviendra l’actrice la plus demandée du cinéma français. Jusqu’à remporter en février dernier, sept ans et six nominations plus tard, le César de la meilleure actrice.
« Victoria »,
comédie dramatique française de Justine Triet. Avec Virginie Efira, Vincent Lacoste, Melvil Poupaud… (1h36)
JEU. La nostalgie Dorothée
« Le Grand Jeu des années Club Dorothée », à 21h05 sur Gulli. Envie d’un peu de nostalgie Dorothée ? Ce nouveau jeu autour de la célèbre émission pour enfants est fait pour vous. Présenté par une Nicole Ferroni surexcitée, mais quand même moins que Jacky, le vétéran du programme, il fait s’affronter deux candidats, aidés chacun par deux célébrités comme Christophe Beaugrand, Jeff Panacloc ou Hélène Ségara, sur un plateau aux couleurs des années 1980.
Des questions sur les jeux mythiques (« l’ABC », « Tu chantes tu gagnes ») et des chansons cultes (des « Chevaliers du Zodiaque » à « un Amour de vacances ») sont rythmées par des images d’époque.
Et, en bonus, à chaque numéro, la présence d’un invité comme Hélène Rolles venue chanter sur le plateau « Hélène, je m’appelle Hélène » pour la première. Un programme qui va ravir les quadras en leur rappelant leur adolescence et fera découvrir aux plus jeunes l’univers de Dorothée.
« Le Grand Jeu des années Club Dorothée »,
présenté par Nicole Ferroni et Jacky. (1h25)
SCIENCE-FICTION. Une étoile est née
« Star Wars, épisode 4 : Un nouvel espoir », à 21h05, sur TFX. Le voir, le revoir et le revoir encore. Et encore. D’abord parce que Mark Hamill, revenu en patriarche crépusculaire quarante ans après dans l’« épisode 8 », avait l’air d’un adolescent en jeune Luke Skywalker. C’était en 1977. On disait même encore « la Guerre des étoiles ». « Star Wars, épisode 4 : Un nouvel espoir », le tout premier tourné, ou « l’histoire d’un garçon, d’une fille et d’un univers », disait la bande-annonce.
De Luke et de la princesse Leia (Carrie Fisher) et de leur lutte contre des extraterrestres venus « d’un millier de mondes ». Aidé de robots classieux comme des lords (C-3P0) et mignons comme des animaux de compagnie (R2-D2).
Certains experts avancent que la version française est même meilleure, avec des répliques plus humoristiques. Et Francis Lax double Harrison Ford — les vieux de la vieille comprendront — dans le rôle de Han Solo, l’aventurier sans foi ni loi mais pas sans âme, avec sa bestiole Chewbacca. Les Tables de la Loi de la saga.
de George Lucas (1977) , avec Mark Hamill, Harrison Ford et Carrie Fisher… (2 heures)
THRILLER. L’argent ne fait pas le bonheur
« Tout l’argent du monde », à 21h05, sur Chérie 25. Au départ, « Tout l’argent du monde » relevait de l’opération de routine pour Ridley Scott, embarqué ici dans une histoire classique, adaptée d’un fait divers réel : l’enlèvement, à Rome en 1973, de Jean Paul Getty III, 17 ans, petit-fils de Jean Paul Getty, l’homme le plus riche du monde. Problème : le vieil homme refuse de payer la rançon !
Ici, Ridley Scott n’a pas trop forcé son talent : un récit très linéaire, une mise en scène guère originale, même si c’est un plaisir de suivre les personnages à l’écran, Romain Duris s’y révélant par exemple époustouflant en kidnappeur italien… Mais c’est la polémique avant sa sortie qui a beaucoup fait parler du film : plusieurs accusations d’agressions sexuelles contre Kevin Spacey, qui jouait le rôle du milliardaire. Ni une ni deux, Ridley Scott a retourné entièrement toutes les scènes impliquant Spacey, le remplaçant par Christopher Plummer !
« Tout l’argent du monde »,
Thriller américain de Ridley Scott (2017), avec Michelle Williams, Mark Wahlberg … (2h10)
DIVERTISSEMENT. Combal passe en hebdo
« Camille & images », à 23 heures, sur TF1. Nouvelle case pour une nouvelle vie. Ce jeudi en deuxième partie de soirée, la Une lance une nouvelle version de « Camille & images », son divertissement jusque-là diffusé occasionnellement en prime time. Toujours incarnée par Camille Combal, l’émission propose chaque jeudi de revivre les meilleurs moments de la semaine écoulée à travers des séquences dénichées à la télévision ou sur les réseaux sociaux.
Pour les commenter, l’animateur peut compter sur une nouvelle bande de chroniqueurs. Parmi eux, Michèle Bernier, Monsieur Poulpe ou encore Adil Rami. Au menu : de l’amusement et l’envie pour TF 1 d’installer son Vidéo Club comme un rendez-vous hebdomadaire incontournable pour ses téléspectateurs.