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L’histoire de notre musique préférée est pleine de surprises.
Le jazz a désormais plus de 100 ans
Un âge remarquable, d’autant que cette musique n’est toujours pas démodée et continue d’inspirer tout un tas d’autres mouvements culturels. Cette musique née au début du XXème siècle a assisté à tous les chamboulements connus par l’humanité ces cent dernières années, et à ce titre, le Jazz a pas mal d’anecdotes à raconter, telle un oncle aventurier qui a eu 1000 vies. On a décidé de vous en livrer quelques unes, en espérant qu’elles vous plaisent !
Le jazz est omniprésent dans la publicité
Le saviez-vous ? Le jazz est une des musiques les plus utilisées dans la publicité et ce, pour plusieurs raisons. La première, c’est sa diversité. Avec tous les courants qui ont traversé le jazz, les différentes formes qu’il a adopté au fil du temps (New Orleans, free jazz, vocal instrumental,…), vous trouverez forcément un passage de jazz qui correspondra à l’émotion que vous voulez faire passer dans votre publicité. De plus, le fait que cette musique possède une vraie richesse culturelle, née du métissage, est un atout pour les publicitaires, qui cherchent souvent à toucher un public le plus large possible. Et quoi de mieux que le jazz pour le faire, lui qui tire ses inspirations des quatre coins du globe (Afrique, Europe, États-Unis) ?!
La France compte plus de 450 festivals dédiés au jazz
Claude Nougaro le chantait déjà dans les années 60 : « quand le jazz est là, la java s’en va ». Il remarquait ainsi avec humour le fait que le jazz a, à un moment, totalement remplacé la java dans nos bals populaires, devenant le nouveau courant musical incontournable pour faire la fête. Un « grand remplacement » dont personne ne s’est jamais plaint, au contraire : l’hexagone a totalement adopté le jazz, au point de proposer désormais plus de 450 festivals dédias au jazz chaque année, un record en Europe. Selon une étude du Ministère de la culture publiée en 2019, le public jazz représenterait en France plus de 3 millions de personnes, ça n’est donc pas prêt de changer! D’autant que les événements de jazz sont aussi très fréquentés par les entreprises, qui y trouvent de belles opportunités pour faire des opérations publiques avec des clients par exemple.
Le jazz et la musique populaire
Le jazz est très loin de l’étiquette élitiste et fermée qu’on peut lui coller si on ne sait pas de quoi on parle. Si évidemment, être un jazzman requiert de grandes connaissances en musique et en rythmique, pour le consommer et l’apprécier, il n’y a pas besoin d’avoir fait Polytechnique ! D’ailleurs, de grands chanteurs de l’histoire du jazz aux États-Unis sont considérés comme des chanteurs populaires. C’est le cas, par exemple, de Frank Sinatra, de Dean Martin ou encore de Samy Davis Jr, qui sont tous vus comme des chanteurs de variété, extrêmement populaires, même s’ils étaient en même temps de grands connaisseurs du jazz ou du blues.
Louis Armstrong, Richard Nixon, et « l’herbe magique »
A tous ceux qui se demandent si il s’agit bien de ce à quoi vous pensez, on va aller droit au but : oui, il est bel et bien sujet de marijuana dans cette liste d’anecdotes sur le jazz. Surtout, il est question de Louis Armstrong, un des artistes les plus emblématiques de cette musique, à la voix reconnaissable entre mille. A la fois trompettiste et chanteur, l’artiste était aussi un grand amateur d’herbe médicinale, qu’il consommait très régulièrement. Après une tournée en Europe, il décide d’en ramener deux boîtes à trompette remplies à ras bord. Dans l’avion, il croise Nixon (futur président), qui fait tout pour s’asseoir à côté de lui, pour profiter de ses anecdotes de star de la musique. L’homme politique est tellement satisfait de la rencontre, qu’il veut absolument rendre service à Louis Armstrong, qui lui demande donc de porter ses valises. C’est ainsi qu’Armstrong a fait rentrer des kilos d’herbe sur le territoire américain, le tout, avec la bénédiction du futur président des États-Unis (qui ne se doutait de rien, selon la légende). Le genre d’histoire qui ne s’invente pas !
Les superstitions de Duke Ellington
On termine par une anecdote qui concerne une des plus grandes légendes de cette musique, monsieur Duke Ellington (dont certaines œuvres viennent de passer dans le domaine public). Une légende extrêmement superstitieuse, comme l’ont raconté tous ceux qui ont rencontré le Duke. Il refusait par exemple catégoriquement de porter du jaune ou du vert, il refusait également qu’on siffle dans sa loge. Ses chemises et celles des musiciens de son groupe ne devaient jamais être boutonnée jusqu’en bas, et si par malheur un bouton sautait, on interrompait le concert, afin de se changer et de se débarrasser de la chemise maudite. Il était également très craintif à l’approche des fameux vendredi 13. Une peur qu’il a fini par vaincre, après un incroyable concert à Chicago, le 13 février 1931.