Sommaire :
Théâtre
Article réservé aux abonnés
La Complexité de la Narration Réelle
La pièce explore la difficulté de transposer un événement réel en récit. Elle plonge dans l’univers de la rédaction du journal Libération durant les années 80.
C’est un motif qui ricoche de spectacle en spectacle, de Dämon d’Angélica Liddell, à Hécube, pas Hécube de Tiago Rodrigues, jusqu’à Lacrima de Caroline Nguyen pour rebondir sur Avignon, une école de Fanny de Chaillé, et trouve un point d’ancrage dans le off, avec Grégory, où, carrément, on est à Libération, en pleine conférence de rédaction.
Retour sur des Œuvres Théâtrales
Diverses œuvres se rejoignent autour du thème de la mise en récit du réel. Parmi elles, Dämon, créé par Angélica Liddell, plonge le spectateur dans des interrogations profondes. Hécube, pas Hécube, par Tiago Rodrigues, et Lacrima de Caroline Nguyen questionnent également la représentation théâtrale du réel.
Avignon comme Lieu de Réflexion
Le festival d’Avignon, notamment avec la pièce Avignon, une école de Fanny de Chaillé, devient un point de convergence pour cette exploration. Et, dans le cadre du «off», la pièce Grégory ancre encore plus cette thématique, nous plongeant directement dans les coulisses de Libération.
Libération : Une Rédaction d’Histoire
La représentation d’une conférence de rédaction de Libération est un point central du spectacle. Cependant, il s’agit d’un Libération du passé, quelque peu idéalisé et réinventé pour les besoins de la scène. Ce décalage est accentué par la performance de Laurence Roy dans le rôle de Serge July, offrant une relecture captivante du personnage, probablement plus adapté au rôle de Duras, avec sa fameuse citation «sublime forcément sublime», qui fut pourtant effacée dans la version livrée au quotidien par Duras.