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Souvenirs difficiles
Au cours de sa carrière de grand reporter, François-Xavier Ménage a voyagé dans de nombreux pays en guerre. Récemment, le journaliste de 43 ans a d’ailleurs été envoyé par TF1, à Gaza, dans le cadre du conflit israélo-palestinien. Un déplacement qu’il a évoqué sur le plateau de l’émission Quelle époque!, diffusée ce samedi 28 octobre sur France 2.
Au cours de son intervention, le journaliste a notamment été interrogé sur certains moments d’horreurs auxquels il a pu assister, dont un, en 2012, lorsqu’il avait vu un bébé mort dans les bras de ses parents. « Je sors de ma casquette de journaliste… J’étais jeune papa et voir un bébé de 3 mois qui, pardon pour les détails, était violet, mort et qui arrivait à la morgue… », s’est-il souvenu.
Plongé dans ses souvenirs, François-Xavier Ménage a révélé qu’il avait « décroché » en étant « face à la mort ». « Ce n’est pas possible autrement, le jour où vous ne décrochez pas, vous vous dites que ça ne sert plus à rien de faire ce métier », a-t-il ajouté, précisant qu’il avait été « discuté avec l’oncle [du bébé décédé, NDLR] pour ne pas sombrer ». « Ce n’est pas pour le journaliste que c’est dur, c’est pour ceux qui vivent ça », a-t-il déclaré. Malheureusement, le grand reporter a de nouveau été confronté à la mort lors de son dernier déplacement.
« Ils sont trop massacrés, trop mutilés »
Quelques secondes plus tard, François-Xavier Ménage a révélé qu’il a assisté à de nouvelles scènes d’horreur dans une base militaire à côté de Tel-Aviv. Dans cette dernière, les soldats conservent des corps de civils décédés dans des conteneurs afin de les identifier. « Dans ces conteneurs, qui sont réfrigérés pourtant, il y avait 400 corps qui n’étaient pas identifiés », a indiqué, le journaliste, bouleversé, avant de conclure : « Parce qu’il fallait faire des tests ADN, parce qu’ils sont trop massacrés, trop mutilés. »
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Capture – France 2