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Polémique autour des propos de Guillaume Meurice
Le 29 octobre dernier, sur les ondes de France Inter, Guillaume Meurice a provoqué une vive polémique en abordant le sujet du conflit israélo-palestinien. L’humoriste de 42 ans a introduit son propos en comparant le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, à « une sorte de nazi sans prépuce ». Cette remarque a suscité des rires sur le plateau, mais a été vivement critiquée sur les réseaux sociaux, où de nombreuses personnes l’ont qualifiée d’antisémite.
Refus de s’excuser et avertissement de Radio France
Malgré la demande de la direction de Radio France, Guillaume Meurice a refusé de s’excuser. En conséquence, il a reçu un avertissement de la chaîne. Mécontent de cette sanction, l’humoriste a annoncé qu’il porterait l’affaire devant la justice.
La réaction de Sibyle Veil, patronne de Radio France
Le lundi 13 novembre sur C à vous, Sibyle Veil, la patronne de Radio France, est revenue sur cette polémique. Anne-Elisabeth Lemoine l’a interrogée sur le choix de donner un avertissement à Guillaume Meurice plutôt que de le licencier. Sibyle Veil explique que cette décision a été prise pour éviter une instrumentalisation de l’affaire. Elle fait remarquer qu’elle a été critiquée à la fois par ceux qui estimaient que la sanction était insuffisante et par ceux qui la jugeaient excessive.
Difficulté de trouver un consensus
Sibyle Veil souligne que ces critiques montrent à quel point la société est polarisée. Elle constate que lorsqu’une mesure de modération est prise, les gens ne la reconnaissent pas. Malgré cela, Sibyle Veil estime que donner un avertissement à Guillaume Meurice était la meilleure décision à prendre, étant donné que licencier l’humoriste aurait également été instrumentalisé.