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Les ados de la Gen Z exposés à davantage de risques pour leur santé mentale
Les adolescents de la génération Z sont accros à leur smartphone, et cette dépendance comporte des risques pour leur santé mentale. Une étude a révélé que certains réseaux sociaux favoriseraient les symptômes dépressifs chez les ados.
Le smartphone et les réseaux sociaux : des dangers pour les ados
Les ados d’aujourd’hui, issus de la génération Z, sont constamment connectés à leur téléphone portable, notamment pour utiliser les réseaux sociaux. Cependant, cette utilisation comporte des risques pour leur santé mentale. L’institut BVA, dans une étude réalisée pour la Fondation Jean-Jaurès, a révélé que certaines plateformes suscitaient un sentiment d’isolement, des émotions négatives et d’autres troubles du comportement chez les ados. Quelles sont donc les applications les plus critiquées ?
Les réseaux sociaux et les symptômes dépressifs
D’après l’institut BVA, près de la moitié des adolescents affirment avoir souhaité perdre du poids après avoir vu des photos de personnes de leur entourage sur les réseaux sociaux. Amy Gentzler, professeure de psychologie au WVU Eberly College of Arts and Sciences aux États-Unis, confirme ces constatations et affirme que la corrélation entre le temps passé sur les réseaux sociaux et les symptômes dépressifs n’est pas la même pour tous. Certains adolescents sont plus sujets à des émotions négatives que positives lorsqu’ils utilisent les médias sociaux. De plus, l’impact des réseaux sociaux varie en fonction de l’application utilisée.
Les applications à risque
Amy Gentzler a mené une étude sur 237 adolescents âgés de 14 à 16 ans, tous originaires du même État. Elle a analysé comment l’utilisation des réseaux sociaux était liée à des signes de tristesse ou de déprime. Il en ressort que l’application TikTok est associée à des signes de dépression plus élevés chez les adolescents ayant une propension naturelle à la pensée négative. Instagram, de son côté, favorise les symptômes dépressifs chez les jeunes introvertis. Il semblerait que les ados extravertis aient une expérience plus positive sur Instagram grâce à l’interaction avec leurs amis et à la réception de likes sur leurs posts. Enfin, YouTube se classe en tête des applications les plus néfastes, avec des niveaux plus élevés de symptômes dépressifs chez les adolescents qui le consomment régulièrement, indépendamment du sexe, de l’estime de soi ou de la personnalité. Les scientifiques recommandent donc aux ados d’évaluer leur état mental après chaque période passée sur les réseaux sociaux.
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