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Relaxation des Accusés par le Tribunal Correctionnel de Paris
Contexte de l’Affaire
Ce vendredi, le tribunal correctionnel de Paris a décidé de relaxer deux anciens dirigeants du « Canard enchaîné », un ancien dessinateur ainsi que sa compagne. Ils étaient poursuivis pour des soupçons d’emploi fictif au sein du célèbre hebdomadaire satirique.
Motivations du Jugement
Le tribunal a estimé que les éléments recueillis lors de l’enquête et pendant le procès ne démontraient pas que la rémunération d’Édith Vandendaele, au cœur de la polémique, « serait dénuée de toute contrepartie ». La présidente du tribunal a souligné que les déclarations faites « laissent toute liberté à l’interprétation ».
Détails des Accusations et Relaxation
Personnes Concernées
Les accusés comprenaient Édith Vandendaele, André Escaro, Michel Gaillard, ancien président du journal, et Nicolas Brimo, son successeur. Tous ont été relaxés des charges qui incluaient notamment l’abus de biens sociaux et le recel de ce délit.
Contexte des Révélations
L’affaire avait débuté après que le journaliste Christophe Nobili a dévoilé que Vandendaele aurait été rémunérée en tant que journaliste sans jamais avoir été vue à la rédaction, ce qui n’a pas été jugé déterminant par le tribunal. Le journal avait pourtant été à l’origine de révélations sur des cas semblables par le passé.
Réactions et Suite de l’Affaire
Réactions des Plaignants
Me Pierre-Olivier Lambert, avocat des plaignants, a critiqué le jugement en évoquant un « biais dans le raisonnement ». Avec sa collègue Me Maria Cornaz-Bassoli, ils espèrent que le dossier sera poursuivi en cour d’appel.
Contexte Historique du « Canard enchaîné »
Fondé en 1915, le « Canard enchaîné » est connu pour ses enquêtes et sa satire politique. Il a souvent été au cœur de polémiques en exposant des affaires importantes. L’affaire Vandendaele s’inscrit dans cette tradition de controverses médiatiques.

