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La polémique autour de l’amendement sur les VPN
Cette semaine, une polémique a éclaté sur les réseaux sociaux à propos d’un amendement déposé par des députés de la majorité et qui sera examiné dans le cadre du projet de loi sur la sécurisation et la régulation de l’espace numérique. Cet amendement concerne les VPN (réseaux privés virtuels) et propose d’interdire aux utilisateurs de ces réseaux sociaux de publier, de commenter ou d’interagir en utilisant un VPN.
Les VPN : utilisation et législation en France
Les VPN sont des logiciels permettant de créer un lien direct entre des ordinateurs distants, assurant ainsi la sécurité des connexions. Ils sont utilisés dans le domaine de la cybersécurité pour rendre les connexions difficiles à tracer, mais aussi dans le monde du travail pour le télétravail et dans le divertissement pour accéder à des contenus géolocalisés. Actuellement, l’utilisation des VPN en France est légale tant qu’elle ne sert pas à des actes illicites.
Les réactions à l’amendement sur les réseaux sociaux
L’amendement a été vivement critiqué sur les réseaux sociaux. Certains dénoncent une atteinte à la liberté d’expression et comparent cette proposition à des pratiques totalitaires. Même au sein de la majorité, des voix se sont élevées contre cet amendement, soulignant qu’une telle interdiction affaiblirait considérablement l’expérience des utilisateurs d’internet sans renforcer leur sécurité.
L’intention de l’amendement et son retrait
L’objectif de cet amendement était de remettre en question l’efficacité des moyens de traque des personnes commettant des délits en ligne en utilisant des systèmes rendant leur identification plus difficile. Cependant, suite à la polémique suscitée, le député Mounir Belhamiti, qui a porté cet amendement, a annoncé qu’il ne le soumettrait finalement pas à la discussion.
Le projet de loi sans l’amendement des VPN
Le texte du projet de loi, qui contient près de 820 autres propositions, sera examiné par l’Assemblée nationale sans cet amendement sur les VPN. Le débat durera jusqu’à vendredi et abordera d’autres mesures, telles que la protection des enfants contre la pornographie en ligne et la lutte contre les arnaques sur internet.