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Fin de vie
Dans une enquête menée en Belgique et en Suisse, le journaliste souligne les souffrances des personnes confrontées au «droit à mourir» qui pourrait bientôt être légalisé en France.
Les avancées du projet de loi en France
Les choses s’accélèrent. Emmanuel Macron réunit mardi les ministres concernés par le projet de loi sur la fin de vie, qui devrait être présenté en décembre au Conseil des ministres. Comme prévu depuis le vote massif en faveur de l’ouverture d’une «aide active à mourir» en avril par la Convention citoyenne, un avant-projet de loi a été remis au Président, qui a promis une «loi de liberté et de respect». La ministre déléguée à l’Organisation territoriale et aux professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo, dévoilait en octobre les volets du projet de loi : développer les soins palliatifs, renforcer le droit des patients et l’accompagnement du deuil, étendre l’aide à mourir aux majeurs condamnés à court ou moyen terme. Le gouvernement, qui veut arbitrer sur les critères fixés pour le recours au suicide assisté devra faire face à un débat vif entre les partisans d’une loi «ouverte», comme le neurochirurgien Stéphane Velut, et les opposants, comme le journaliste Pierre Jova qui s’appuie sur l’expérience belge pour montrer les dérives possibles.
Le modèle belge et les dérives possibles
En France, les partisans du projet de loi sur la fin de vie se réfèrent souvent au modèle belge, où l’euthanasie a été votée en 2002. C’est là que le journaliste de l’hebdomadaire chrétien la Vie Pierre Jova a enquêté auprès de proches de personnes euthanasiées.