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Après deux heures d’audience, le tribunal de commerce de Saint-Denis met le jugement en délibéré
Mercredi, au tribunal de commerce de Saint-Denis, l’audience concernant le Journal de l’Île et ses filiales, placés en redressement judiciaire, a duré deux heures. Le jugement a été mis en délibéré et sera rendu jeudi. La décision a été prise de prolonger la période d’observation jusqu’au 29 mai.
Complément d’information: Le Journal de l’Île est un média basé à La Réunion, qui fait partie des filiales du groupe en difficulté.
La période d’observation du Journal de l’Île prolongée jusqu’au 29 mai
Le tribunal de commerce a décidé, lors de l’audience, de poursuivre la période d’observation du Journal de l’Île et de ses filiales jusqu’au 29 mai prochain. Le président du tribunal a affirmé que le Journal de l’Île avait des capacités de financement suffisantes pour permettre la continuation de son activité. Cette décision maintient donc l’entreprise en redressement judiciaire.
Complément d’information: Le redressement judiciaire est une procédure qui permet de maintenir l’activité d’une entreprise en difficulté tout en cherchant une solution pour assainir sa situation financière.
« Ne faites pas la boue avant la pluie », avait déclaré Jacques Tillier en sortant de l’audience du tribunal mixte de commerce de Saint-Denis, mercredi en fin de journée. Après près de deux heures d’audience, le chef d’entreprise et éditorialiste du samedi s’était refusé à plus de commentaires, mais n’avait pas hésité à affirmer que la situation de la presse écrite de l’île était liée “à pas mal de s****eries depuis deux ans, et la réalité, c’est que des salariés et des journalistes vont rester à terre« . Les délégués du personnel n’ont pas non plus voulu s’exprimer après l’audience.
Interview de Jacques Tillier réalisée mercredi :
Complément d’information: Jacques Tillier est un chef d’entreprise et éditorialiste du samedi, qui a été présent à l’audience du tribunal de commerce de Saint-Denis concernant le Journal de l’Île. Il exprime sa préoccupation quant à la situation des salariés et des journalistes du journal.