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L’OPA de Vivendi sur Lagardère
La Commission européenne avait posé une condition à Vivendi pour valider son offre publique d’achat sur Lagardère : ne pas posséder trop de titres de presse people afin de ne pas nuire au pluralisme. Ainsi, Vivendi a décidé de vendre le magazine « Gala » au groupe Le Figaro, ce qui a été approuvé par la Commission.
Les compléments d’information sur cette vente
Pour que la vente de « Gala » puisse aboutir, des négociations sont en cours entre le propriétaire du magazine, Prisma Media (filiale de Vivendi), et Le Figaro. On estime que ces négociations devraient être finalisées avant la fin du mois de novembre. Malgré une baisse des ventes en kiosques avec 123 000 exemplaires, le magazine « Gala » reste rentable avec un chiffre d’affaires de 32 millions d’euros et une marge opérationnelle d’environ 10 millions d’euros. Son site compte également 41 millions de visites en octobre et est très performant sur les réseaux sociaux, notamment sur TikTok où il compte 9,5 millions d’abonnés.
La décision de la Commission européenne
La Commission européenne souhaitait éviter que Vivendi ne possède trop de titres de presse people, ce qui aurait créé une position ultra dominante dans ce secteur. Ainsi, Vivendi a dû se séparer de « Gala » et de « Voici » tandis que Lagardère conserve « Paris Match ». Cette décision vise à préserver la qualité et le pluralisme de ces parutions et à éviter une hausse des prix. Concernant les journalistes de « Gala », leur avenir est en cours de négociation. Il est prévu que toute la rédaction soit transférée au groupe Le Figaro, avec la possibilité de partir avec des indemnités grâce à la clause de cession. Le montant de la transaction entre Prisma Media et Le Figaro est estimé entre 60 et 80 millions d’euros.
En ajoutant « Gala » à son offre magazine, Le Figaro renforce ainsi son offre à destination d’un public féminin, aux côtés de « Madame Figaro » et du site « Le Journal des femmes ».