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Christophe Béchu vante les avantages de la voiture électrique
Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a vanté sur Sud Radio les mérites à la fois écologiques et économiques de la voiture électrique. Selon lui, la voiture électrique est bénéfique pour la planète ainsi que pour le pouvoir d’achat des Français.
Les économies réalisées avec une voiture électrique
Le ministre affirme qu’avoir une voiture électrique permet d’économiser l’équivalent de 1 200 euros d’essence par an. Cette estimation est basée sur une note d’analyse intitulée « Voiture électrique : à quel coût ? » publiée par France Stratégie. Selon cette note, l’économie réalisée à l’usage est d’environ 1 200 euros par an, en tenant compte de l’entretien et de la facture énergétique.
Des estimations à relativiser
Cependant, il est important de noter que ces chiffres sont des moyennes et que les économies réelles dépendent des comportements des automobilistes. De plus, les économies peuvent varier en fonction du type de véhicule électrique et des revenus du ménage. Par ailleurs, le coût de l’électricité peut également influencer ces économies.
Le surcoût à l’achat d’une voiture électrique
Il est cependant important de souligner que ces économies ne prennent pas en compte le surcoût à l’achat d’une voiture électrique par rapport à une voiture thermique. Ce surcoût peut atteindre plus de 7 000 euros, après déduction des aides. Cette différence de prix est un frein à l’achat pour de nombreux ménages.
Un investissement rentabilisé à long terme
Malgré le surcoût initial, France Stratégie estime que le surcoût à l’investissement d’une voiture électrique par rapport à une voiture thermique est rentabilisé par les économies réalisées à l’usage, au bout de plusieurs années. Cependant, même avec les aides disponibles, le passage à la voiture électrique reste peu accessible pour de nombreux ménages.
Il est important de noter que ces informations sont basées sur des estimations et des cas types, et que chaque situation peut varier. Les économies réelles dépendent du comportement des automobilistes, du prix de l’électricité et du surcoût à l’achat.