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Comment réduire le stress lié aux devoirs: conseils pour les étudiants
L’article intitulé « Comment réduire le stress lié aux devoirs: conseils pour les étudiants », publié en décembre 2022, propose plusieurs conseils pour les étudiants. Cependant, l’un de ces conseils est particulièrement surprenant : « EduBirdie propose de prendre en charge vos devoirs en contrepartie d’une rémunération. »
Une publicité trompeuse
Il est évident que le contenu de cet article, qui se veut un reportage, est en réalité une publicité payée par EduBirdie, une entreprise ukrainienne spécialisée dans la tricherie scolaire. Cependant, le plus choquant dans cette affaire est que l’auteur de l’article n’est autre que Patrick White, le directeur du programme de journalisme de l’UQAM.
Un professeur aux talents cachés
Sur son site personnel, PatWhite.com, le professeur Patrick White a publié au moins 113 articles sponsorisés, dont plusieurs renvoient vers des sites de jeux en ligne et même une agence d’escortes ukrainiennes. Ces articles étaient clairement destinés à promouvoir ces entreprises et ne présentaient aucun intérêt journalistique.
Un manque de jugement inexcusable
Le comportement du professeur Patrick White est extrêmement décevant et incompréhensible. Malgré son expérience en journalisme, il a accepté de signer des articles sponsorisés, mettant ainsi en danger sa propre crédibilité ainsi que celle de toute la profession. Ces pratiques publicitaires discutables ne sont pas acceptables dans le domaine du journalisme.
Des conséquences pour Patrick White
Suite à la découverte de ces publications sponsorisées, Patrick White a annoncé qu’il quitterait son poste de directeur du programme de journalisme de l’UQAM à la fin de l’année et prendrait un congé sans solde en 2024 pour réfléchir à son avenir au sein de l’université. Sa carte de membre associé de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec a également été suspendue, avec une possible révocation en janvier prochain.
La crédibilité du journalisme en jeu
Ces pratiques publicitaires nuisent non seulement à la crédibilité de Patrick White, mais également à celle de toute la profession journalistique. Il est essentiel de préserver la confiance et la fiabilité de notre métier, et ces histoires ne font que ternir notre réputation. Heureusement, certains étudiants en journalisme de l’UQAM ont eu le courage de dénoncer cette situation dans le journal étudiant de l’université, montrant ainsi qu’il y a de l’espoir pour l’avenir de la profession.
Un manquement à l’éthique journalistique
En tant que professeur de journalisme, Patrick White était censé enseigner à ses étudiants la déontologie et l’éthique journalistique. Cependant, en acceptant d’être payé pour des articles de promotion, il a commis une grave erreur qui remet en question son intégrité professionnelle. Le journalisme exige une impartialité totale et une transparence vis-à-vis des intérêts extérieurs, ce que Patrick White a clairement négligé.
Des conséquences professionnelles
Au-delà de la dimension morale de cette affaire, Patrick White pourrait également faire face à des conséquences professionnelles. La Fédération professionnelle des journalistes du Québec a déjà suspendu sa carte de membre associé et décidera en janvier prochain si elle doit être révoquée définitivement. Il est clair que de tels actes ne sont pas tolérés dans le domaine du journalisme et peuvent compromettre sérieusement la carrière d’un professionnel.
Préserver la crédibilité du journalisme
Il est crucial de rappeler que la crédibilité du journalisme repose sur l’impartialité, l’intégrité et la transparence. Les journalistes doivent être vigilants face aux offres de publications sponsorisées et préserver leur indépendance éditoriale. Des erreurs comme celles commises par Patrick White nuisent non seulement à la réputation individuelle des personnes impliquées, mais également à la réputation de toute la profession journalistique.