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Appel à témoins pour une collection patrimoniale
Comme pour la Shoah ou la guerre d’Algérie, les collectes patrimoniales de l’INA recueillent les paroles filmées des témoins d’une époque avant que celle-ci ne disparaisse. L’INA souhaite faire entendre les voix des femmes ayant vécu des expériences liées à l’avortement, qui n’ont jamais été enregistrées dans ces proportions inédites.
La recherche de témoignages en Nouvelle-Aquitaine et dans toute la France
Pour réaliser cette archive, l’INA est à la recherche de témoignages, et notamment en Nouvelle-Aquitaine. Dans toute la France, il s’agit de recueillir le témoignage filmé de « 50 à 70 Français(es) ‘‘ordinaires’’ de métropole et des outremers né(e)s entre 1935 et 1960.
Les questions abordées
Comment avortait-on ? Qui avortait ? Combien cela coûtait-il ? Que risquaient les femmes ? Comment se faisait-on dénoncer ? Qui risquait la prison ? Etc. Les témoins peuvent aussi être « les avorteuses, les policiers, les magistrats, les maris veufs, les intermédiaires, les médecins… »
Direction scientifique de l’archive
Cette collecte sera menée sous la direction scientifique de l’historienne spécialiste de l’avortement Bibia Pavard, entourée d’un comité transdisciplinaire d’experts du sujet.