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Des écoles canadiennes engagent des poursuites contre les réseaux sociaux
Des écoles canadiennes accusent Instagram, Snapchat et Tiktok d’être responsables des problèmes d’apprentissage et de dépressions chez les élèves. Selon elles, l’impact des réseaux sociaux sur le système scolaire est incontestable.
Les groupes scolaires de Toronto et Ottawa situés en Ontario, la province la plus peuplée du Canada, estiment que ces plateformes, conçues pour une « utilisation compulsive », ont modifié la façon de penser, de se comporter et d’apprendre des enfants.
En conséquence, les enseignants et les écoles doivent gérer les retombées de cette situation.
Les plaintes sont une première au Canada
Il s’agit de la première fois qu’une telle démarche est entreprise au Canada, bien que des écoles américaines aient lancé des poursuites similaires en 2023.
La plainte vise Meta, la société mère de Facebook et Instagram, ainsi que Snap, propriétaire de Snapchat, et la société mère de Tiktok, ByteDance.
Duncan Embury, responsable du contentieux pour le groupe scolaire d’Ottawa-Carleton, affirme dans un communiqué que « les entreprises de réseaux sociaux devraient être tenues responsables de leur négligence et du préjudice qu’elles ont causé à nos écoles et à notre communauté dans son ensemble ».
Les écoles demandent des dommages-intérêts pour la perturbation de l’apprentissage des élèves et du système éducatif, ainsi que des ressources supplémentaires pour soutenir la santé mentale.
Un besoin de moyens supplémentaires pour faire face aux conséquences
Les écoles estiment que les répercussions de l’utilisation compulsive des réseaux sociaux parmi les élèves exercent des pressions considérables sur les ressources limitées. Elles soulignent la nécessité de dégager des moyens supplémentaires pour des programmes et du personnel spécialisé dans la santé mentale.