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L’affaire Mohamed Radi Ellili et les menaces en France
Contexte et Déclaration
Lors d’une émission en direct via YouTube, animée par le journaliste sahraoui exilé en France, Mohamed Radi Ellili, un ressortissant marocain a utilisé des termes menaçants, déclarant : « Tu vas mourir! ». En réponse à cette menace, Ellili a rétorqué : « Nous allons tous mourir un jour. Personne ne peut échapper à la mort ». Ce débat portait sur une question délicate : « Le Sahara Occidental était-il marocain avant 1975? ». Ce territoire est reconnu « non autonome » par les Nations Unies.
Un Sujet Sensible
La menace de mort a été proférée devant des centaines de témoins lors d’une émission dédiée au conflit du Sahara Occidental. Ce sujet est particulièrement sensible au Maroc, un pays où la propagande du régime sur l’ancienne colonie espagnole est omniprésente. Après le retrait de l’Espagne en 1975, le Maroc a envahi ce territoire, provoquant des tensions qui perdurent à ce jour.
Réactions et Implications
La Position de Mohamed Radi Ellili
Ébranlé mais résolu, Mohamed Radi Ellili a été conseillé de porter plainte pour menace de mort. En tant que journaliste et réfugié politique en France, il bénéficie d’un soutien solide de l’opinion publique sahraouie. Cependant, la situation en France est complexe, car les services secrets marocains (DGED) y agissent souvent en toute impunité.
Le Cas de Zakaria Moumni
Un autre exemple frappant de cette impunité est le cas de Zakaria Moumni. Ancien champion de boxe franco-marocain, Moumni a été harcelé et agressé en France par des agents du Makhzen (le régime marocain). Face à ces persécutions, il a été contraint de quitter la France pour s’exiler au Canada, où il a été accueilli comme réfugié politique.
En Conclusion
Les événements entourant Mohamed Radi Ellili et Zakaria Moumni montrent une réalité troublante pour les réfugiés politiques marocains en France. La présence et les actions des services secrets marocains soulèvent des questions sur la sécurité et la protection des dissidents politiques dans les pays d’accueil.
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