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Une situation préoccupante
La présidente a rappelé : « Nous défendons le droit à l’éducation à la sexualité, à la contraception et à l’avortement. La lutte contre les violences faites aux femmes est le fondement de notre travail quotidien. Nous demandons à ce que le droit à l’avortement soit inscrit dans la Constitution. Le parlement a adopté la proposition de loi pour allonger la durée légale de l’IVG de 12 à 14 semaines, c’est une très bonne nouvelle pour le droit des femmes à disposer de leur corps. Nous demandons que la loi de 2001 sur l’éducation à la sexualité qui prévoit trois séances annuelles tout au long de la scolarité soit enfin une réalité sur le terrain. Le budget accordé par l’État a certes augmenté de 47 à 56 millions, il reste cependant très faible. De plus, les moyens alloués à la lutte contre les violences conjugales sont très insuffisants; 185 millions d’euros par rapport aux 2 milliards d’euros nécessaires selon la Fondation des femmes. »
La situation face aux réseaux sociaux
Brigitte Lamouri a souligné que l’Espagne s’était donné les moyens de sa politique envers les femmes avec un budget de 546 millions. « Nous commençons à prendre en compte leur expérimentation (juridiction spécialisée, élargissement du dispositif TGD -Téléphone grave danger). Le point a été fait sur les groupes d’animations auprès des jeunes dans le cadre des actions EVARS (éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle). »
Les risques liés aux réseaux sociaux
La situation est préoccupante face aux réseaux sociaux notamment avec Tik Tok. » La pornographie est maintenant en libre accès pour les mineurs (54 % ont 13 ans), la vision masculiniste y est prônée comme le ‘Tradwife’ (mouvement réactionnaire prêchant le retour de la femme mariée au foyer), les « nudes » (vidéos et photos pornographiques violentes), les « Sugar daddy » (jeunes femmes qui vendent leur corps à des hommes âgés et riches pour financer leurs études). Cette situation s’est dégradée pendant le Covid. Nous sommes très inquiets face à ces phénomènes, la banalisation est générale. »
Le Planning familial présidé par Annie Prina-Mouchard a tenu son assemblée générale en présence de Brigitte Lamouri, déléguée départementale aux droits des femmes, de Catherine Bourdoncle, conseillère départementale, d’Angèle Louchard, conseillère municipale déléguée à la parentalité et aux droits des femmes, des 28 adhérentes, et de Monique, Sandy, Blandine et Chantal, les quatre militantes animatrices salariées, coordinatrices, conseillères conjugales et familiales.