Sommaire :
Sans diversité de vues, pas de journalisme
Introduction
Le titre de cet article, « Sans diversité de vues, pas de journalisme », met en avant l’importance de la diversité des perspectives dans le domaine du journalisme. Les 23 journalistes qui ont contribué à cet article partagent leurs réflexions sur ce sujet. Ils soulignent que les médias font face à des problèmes idéologiques qui sont souvent plus importants que les difficultés économiques.
La manipulation de l’information
Les journalistes commencent par évoquer l’épisode de la pandémie de Covid-19, où le pouvoir politique et les médias ont imposé des vérités sans débat. Ceux qui doutaient ou critiquaient la politique sanitaire ont été discrédités et étiquetés de « poutinophiles ». Les médias traditionnels ne permettent pas de débattre de ces sujets, et les plateformes et réseaux sociaux favorisent souvent des partis pris.
Ensuite, les journalistes abordent le conflit entre Israël et Gaza/Cisjordanie. Bien que les horreurs de la guerre soient souvent rapportées, les médias incitent à choisir un camp et ignorent la terreur vécue par les deux parties.
Le débat sur le réchauffement climatique
Les journalistes évoquent également le débat sur le réchauffement climatique dû à l’activité humaine. Ils estiment qu’il est important d’écouter les scientifiques qui remettent en question ce consensus pour nourrir un débat constructif. De plus, ils soulignent les risques des technologies supposées « salvatrices » qui sont tout aussi non renouvelables que les énergies fossiles.
Les limites du journalisme
Les journalistes expliquent ensuite les raisons pour lesquelles les grands médias évitent d’ouvrir des débats. Dans certains pays, les propriétaires des médias imposent un point de vue. Dans d’autres cas, comme en Suisse, les réductions d’effectifs et le manque de temps empêchent les journalistes de fouiller les sujets en profondeur. De plus, l’ambiance générale favorise le conformisme plutôt que le courage intellectuel. Cette baisse de curiosité concerne tous les citoyens, pas seulement les journalistes.
L’analyse de la philosophe Géraldine Muhlmann
La philosophe Géraldine Muhlmann apporte une réflexion approfondie sur ce sujet. Selon elle, dans des moments de crise, les gens ont tendance à se tourner vers un récit majoritaire rassurant. Elle met en évidence l’influence de la religiosité dans la pensée politique contemporaine. Enfin, elle souligne que la société gagnerait à encourager la liberté de pensée et le sens critique.
Informations complémentaires sur les entités nommées
Liste des journalistes ayant contribué à l’article
Les journalistes qui ont partagé leurs réflexions dans cet article sont: Martin Bernard, Christian Campiche, Amèle Debey, Pascal Décaillet, Slobodan Despot, Arnaud Dotézac, Zeynep Ersan, Jonas Follonier, Olivier Grivat, Enza Testa Haegi, Romaine Jean, Alain Jourdan, Nicolas Jutzet, Brigitte Mantilleri, Guy Mettan, Patrick Nussbaum, Jean-Claude Péclet, Jacques Pilet, Raphaël Pomey, Catherine Riva, Serena Tinari, Daniel Wermus et Myret Zaki.
Table ronde sur le livre « Sans diversité de vues, pas de journalisme »
Une table ronde a été organisée au Club suisse de la Presse pour discuter de la parution du livre « Sans diversité de vues, pas de journalisme ».
Détails sur le livre « Sans diversité de vues, pas de journalisme »
Le livre « Sans diversité de vues, pas de journalisme » est un ouvrage collectif, coordonné par Myret Zaki. Il est publié aux Editions Favre et compte 176 pages.
Détails sur le livre « Pour les faits » de Géraldine Muhlmann
Le livre « Pour les faits » de Géraldine Muhlmann est publié aux Editions des Belles Lettres. Il compte 158 pages.
Détails sur le livre « L’imposture du théologico-politique » de Géraldine Muhlmann
Le livre « L’imposture du théologico-politique » de Géraldine Muhlmann est publié aux Editions des Belles Lettres. Il compte 448 pages.

