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Le Festival Électronique Tohu-Bohu
La partie électronique du festival quitte avec envie le parvis de la mairie de Montpellier pour la pinède du domaine d’O où sa collaboration à 360° avec radio FIP aiguise les sens. Et c’est toujours gratuit de ce lundi 15 juillet à mercredi 17 juillet.
Un Nouveau Cadre pour Tohu-Bohu
Nouvelle Localisation
Sans regret, Tohu-Bohu, le volet électronique du festival Radio France, quitte le parvis de la mairie de Montpellier pour la pinède du domaine d’O, à l’heure d’entamer sa 22e édition, du 15 au 17 juillet. Un choix dicté à la fois pour le confort du public mais aussi par un sens artistique.
Confort et Ambiance
« Il faisait trop chaud place de la mairie, le public se mettait à l’ombre sur une seule partie de la scène et il était trop éloigné des artistes, » analyse Pascal Maurin, le programmateur. « Là, nous serons dans une pinède, un sous-bois, dans un décor de rave-party à l’ancienne, et, je voulais une programmation techno pour sentir cet esprit rave. »
Un Événement Gratuit et Accessible
Inclusivité du Festival
Le festival peut accueillir jusqu’à 3 000 personnes et pour contenter les amateurs, Tohu-Bohu ne change presque pas sa formule. Avec cette double ambition qui a tissé sa réputation : faire danser les gens tôt (dès 19 h), un pari réussi au fil des années ; et avec des artistes émergents ou qui ne sont jamais ou rarement produits dans la région. Le tout gratuitement, une gageure à l’heure où cette offre se raréfie.
Une Heure Supplémentaire
Programmation Allongée
« La nouveauté, de taille, c’est que l’on gagne une heure, depuis le temps qu’on en parle… Au moins vingt ans », se marre Pascal Maurin. Quatre heures de son donc, et même cinq en clôture où l’immense affiche les vaut largement.
Collaboration avec FIP
Cette soirée du 17 juillet sera l’occasion pour le partenaire FIP d’étrenner en région, pour la première fois, son principe de musique à 360°. L’artiste est au milieu de public lequel est entouré par les enceintes.
« Le dispositif de son est spatialisé, l’expérience immersive », s’enthousiasme le programmateur. L’Allemand Isolée – le tube de micro house “Beau mot plage” – et le Français Canblaster – et son album “Liberoris” hommage aux synthés modulaires – auront travaillé leur live en amont pour mieux performer à 360°, le génial catalan John Talabot , « le Laurent Garnier Espagnol », clôturant les festivités.
« D’autres Choses Existent »
Hommage à la Techno des Années 90
La veille, le doyen espagnol Oscar Mulero ravivra la techno des années 90, plus « esthétique et mentale », que celle écoutée aujourd’hui par la jeune génération avide de hard-techno, dure et très rapide : « On prend volontairement le contrepied de cette mode pour montrer que d’autres choses existent », assume Pascal Maurin.
Programmation du 16 Juillet
Dans cette même veine brute, l’Allemande, DJ et activiste Marie Montexier complète l’affiche de mardi, alors que la Lilloise Justine Perry et la Lyonnaise Tauceti, qui allumeront le premier brasier techno, dans la pinède, dès lundi soir.