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Les mauvaises pratiques des influenceurs en ligne
La Répression des fraudes, dépendant du ministère de l’Economie, a examiné les cas de 310 streamers, candidats de téléréalités et autres créateurs de contenu en ligne entre 2022 et 2023. Près de la moitié d’entre eux étaient en anomalie, selon un communiqué de la Répression des fraudes daté du 3 avril 2024. Ces irrégularités concernaient principalement l’affichage de l’intention commerciale des publications, des allégations trompeuses sur certains produits ou encore la promotion de produits ou services interdits.
Les sanctions et les suites judiciaires
Au total, 35 avertissements ont été adressés aux influenceurs pour lesquels les manquements étaient ponctuels, et 81 injonctions de mise en conformité ont été adressées pour les pratiques les plus graves et délibérées. De plus, 35 affaires ont eu des suites pénales. Parmi les faits relevés, on peut citer des injections d’acide hyaluronique réalisées par une esthéticienne non qualifiée, la vente de produits contrefaits ou dangereux interdits à la vente.
Les allégations mensongères et la mise en conformité
Les influenceurs étaient également pointés du doigt pour des allégations mensongères, comme le fait de prétendre qu’un produit peut guérir certaines maladies ou augmenter les chances de gagner aux jeux d’argent et de hasard. La Répression des fraudes souligne toutefois que la majorité des influenceurs contrôlés ont choisi de se mettre en conformité. Les investigations se poursuivent pour les cas qui ne satisfont pas aux injonctions de mise en conformité.