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Les réseaux sociaux augmenteraient la jalousie
La jalousie générée par les réseaux sociaux n’est pas un sujet de niche. On sait tous que faire défiler Instagram en regardant des gens en vacances, heureux en amour et beaux sous toutes les coutures ne fait pas toujours du bien et que la comparaison est vite arrivée. Olivia Rodrigo en avait même fait une chanson. Dans Jealousy, la chanteuse américaine scandait : « Tout ce que je vois c’est ce que je devrais être, plus heureuse, plus jolie, jalousie, jalousie. »
La jalousie en amitié
Mais en amitié, c’est encore autre chose. L’étude a démontré que les femmes et a fortiori les plus jeunes sont plus susceptibles de voir leur jalousie à l’égard de leurs amis augmenter avec l’usage des réseaux sociaux. Il ne s’agit pas d’une jalousie basée sur l’envie d’être l’autre mais plutôt d’une tendance à la possessivité et à la peur d’être exclu. Les chercheurs expliquent alors que cette envie ressentie peut venir d’une peur de louper des événements (ce qu’on appelle Fomo ou Fear Of Missing Out) et d’une tendance à la comparaison de nos relations sociales : nos amis sont-ils plus cool que nous parce qu’ils sortent plus souvent ?
Jalousie et santé mentale
Dans cette étude, les résultats tendent à démontrer que les personnes les plus susceptibles d’être rongées par cette jalousie sont celles présentant des troubles anxio-dépressifs. Ces mêmes personnes sont également celles qui risquent de faire face aux effets les plus négatifs de la jalousie : une encore plus grande aggravation de l’anxiété et une possible perte de confiance en soi. De façon générale, l’un des auteurs de l’étude, le professeur Tracy Vaillancourt, conclut : « Le résultat de notre étude est que les réseaux sociaux ne sont pas toujours positifs. Ils peuvent provoquer de la jalousie qui impacte la santé mentale. Fort de ce constat, nous devrions faire tout autant attention à nos interactions en ligne que nos interactions en face-à-face. »