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Laisser une trace
Lorsque l’on l’interrogeait sur les raisons l’ayant poussée à prendre la parole sur sa maladie, elle répondait qu’elle voulait « laisser une trace ».
Un podcast à succès
Clémentine Vergnaud aura fait bien plus, tant son podcast « Ma vie face au cancer : le journal de Clémentine », a été un succès, à la fois d’audience et d’humanité.
La journaliste de Franceinfo est décédée samedi à l’âge de 31 ans d’un cancer incurable des voies biliaires après dix-huit mois de lutte, a annoncé son employeur.
Une voix qui a marqué
« La rédaction de Franceinfo a perdu l’une des siennes, une femme merveilleuse, une journaliste de grand talent, une amie pour beaucoup », a déclaré la rédaction, dans son hommage à la journaliste.
Celle qui ne fumait pas et ne buvait que « très peu », s’est vu diagnostiqué son cancer à 29 ans après avoir ressenti une douleur aux côtes. Le mal qui l’a emporté touche 3 000 personnes chaque année. Il frappe d’habitude les hommes plutôt âgés, à partir de 70 ans, fumeurs ou buveurs.
Dans son podcast en dix épisodes, sorti au mois de mai et raconté sous forme de journal intime, la reporter « racontait sa maladie, son histoire dans celle d’une histoire universelle. Elle a apporté beaucoup aux malades, à leurs proches, aux soignants », ont souligné ses collègues.
Des hommages en nombre
Pour Emmanuel Ricard, porte-parole de la Ligue contre le cancer, Clémentine Regnaud « a mis beaucoup d’humanité dans son témoigngage, elle montrait les différentes phases qui peuvent parcourir le chemin des personnes atteintes de cancer avec la difficulté de l’annonce, la question du sens (…) ce qu’elle vivait permettait à d’autres de mieux comprendre ce qu’était la maladie.
Journalistes, politiques, médecins… depuis samedi, de nombreux hommages se sont succédé sur X (ex-Twitter) pour saluer son combat mené « jusqu’au bout » et sa joie de vivre.