Sommaire :
L’idée que je me faisais du journalisme a changé
Léonore Stolz, 14 ans, élève de 10e année, vient de passer deux jours à la rédaction de «24 heures» et partage ses impressions.
Introduction
Léonore Stolz, une élève de 14 ans, a récemment effectué un stage d’observation de deux jours à la rédaction du journal «24 heures». Elle partage ici ses impressions sur cette expérience.
Impressions sur le journalisme
Avant le stage
Avant de commencer mon stage d’observation de deux jours à la rédaction de «24 heures», je pensais que le journalisme était un métier très sérieux. J’imaginais qu’il fallait se concentrer toute la journée, être 100% professionnel. C’est ce qui me faisait peur en fait!
Découverte de la réalité
Heureusement, j’ai découvert une autre réalité. D’après ce que j’ai pu observer, les journalistes peuvent se permettre de blaguer et surtout, même s’il faut un peu de sérieux quand même, ils prennent le temps de discuter, d’échanger entre collègues, dans une ambiance détendue. J’avoue que cela m’a bien plu. Et ce qui me rassure, c’est que beaucoup de stéréotypes négatifs que j’avais en arrivant se sont avérés faux.
Perception de la profession
Un métier pour moi? Pourquoi pas, mais dans ma famille, c’est assez compliqué de dire qu’on aimerait être journaliste. Certains de mes proches ont une vision négative de cette profession. Ils pensent que les journalistes sont détestés de tout le monde, alors que de mon point de vue, ce n’est pas vrai. Pour moi, un journaliste, c’est quelqu’un qui va sur le terrain et qui informe les gens de ce qui se passe, aussi bien au coin de la rue que dans le monde.
Le journalisme selon Léonore
Compréhension de la société
Ce qui m’intéresse dans le journalisme, c’est de pouvoir interroger notre société, remettre en question nos habitudes et nos façons de penser, qui nous paraissent si évidentes. Pourquoi notre société est-elle devenue ce qu’elle est? Ce travail permet de comprendre le pourquoi du comment. Mais ce n’est pas que ça. Je vois aussi le journalisme comme un passage du monde politique au peuple et vice versa.
Un métier diversifié
Le journaliste s’intéresse à tout, aux petits comme aux grands événements. Il ne s’ennuie jamais. Il a toujours quelque chose à explorer, à comprendre, à raconter. Pour moi, le plus important dans la presse, c’est la liberté d’expression, car les journalistes sont nécessaires à la santé de la démocratie.
Expérience enrichissante
J’ai beaucoup aimé participer à ma toute première conférence de presse et aussi assister aux débats du Grand Conseil vaudois, même si je n’ai pas tout compris. Cette immersion dans le quotidien de la rédaction de «24 heures» m’a permis de voir ce que cela fait d’être journaliste. Et même si ce n’était que pour deux jours, j’ai maintenant ma petite idée.
Conclusion
Appréhension face à l’IA
Mon seul rêve, c’est que l’IA ne passe pas par là. Et j’espère que le journaliste en chair et en os a encore un bel avenir, long et serein. Les robots sont ma seule crainte. Je n’ai pas trop envie de finir informaticienne pour programmer des machines. Je suis déjà nulle en informatique, alors je n’aimerais pas devenir un cas désespéré.
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