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Des attaques de drones contre les forces américaines en Irak ont été « déjouées », selon les Etats-Unis
Attaques de drones déjouées
Des attaques de drones contre les forces américaines et la coalition internationale en Irak ont été « déjouées » mercredi et les engins « abattus », faisant des blessés légers, ont annoncé les autorités militaires américaines. Au cours des dernières vingt-quatre heures, l’armée américaine s’est défendue contre trois drones qui étaient à proximité des forces américaines et de la coalition en Irak, a précisé le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) dans un communiqué.
Détails des attaques
Dans l’ouest de l’Irak, les forces américaines ont ouvert le feu sur deux drones, en détruisant un et endommageant l’autre, ce qui a mené à des blessures mineures aux forces de la coalition. Dans le nord de l’Irak, les forces américaines ont détruit un drone, sans que l’incident ne fasse de blessé, a poursuivi le Centcom, sans identifier les personnes ou groupes qui opéraient ces drones.
Menaces contre les intérêts américains
Ces derniers jours, des factions armées irakiennes proches de l’Iran ont menacé de s’en prendre aux intérêts américains en Irak en raison du soutien de Washington à Israël dans le conflit avec le Hamas. Au travers des réseaux sociaux, ces factions ont revendiqué dans la journée deux attaques distinctes aux drones contre deux bases irakiennes abritant des soldats américains et des militaires de la coalition internationale.
Incidents impliquant des drones
La première attaque aurait visé, selon ces groupes, la base d’Aïn Al-Assad, dans l’ouest de l’Irak. La seconde aurait eu pour objectif celle d’Al-Harir, au Kurdistan d’Irak (nord). Au sujet de cette dernière tentative, les services antiterroristes du Kurdistan d’Irak ont indiqué qu’un drone « armé » était tombé mercredi dans une « zone désertique », sans faire de blessé.
Contexte du conflit
Ces incidents impliquant des drones interviennent au lendemain d’une frappe contre un hôpital de Gaza qui a fait des centaines de morts, selon le ministère de la santé du territoire palestinien. Israël nie être à l’origine de ce bombardement qu’il impute à un tir de roquette raté du Jihad islamique. Une version à laquelle souscrivent les Etats-Unis.
Revendications et réactions
Dès mardi soir, les factions irakiennes pro-iraniennes ont accusé Israël et les Etats-Unis d’avoir commis un « massacre » à Gaza. L’une d’entre elles, les Brigades du Hezbollah ont exigé des Américains qu’ils « quittent » l’Irak, « sans quoi ils goûteront aux feux de l’enfer ». En cette période d’alerte renforcée, nous suivons avec vigilance la situation en Irak et dans la région, a ajouté mercredi le Centcom en se disant prêt à « défendre » les soldats américains et ceux de la coalition internationale « contre toute menace ».
Histoire récente des attaques de roquettes et drones
Jusqu’à l’année dernière, les bases abritant des troupes de la coalition internationale étaient la cible de fréquents tirs de roquettes et de drones armés. Depuis l’été 2022 toutefois, ces attaques ont cessé à mesure que l’Irak renouait avec une certaine stabilité. Ces attaques n’étaient généralement pas revendiquées, les Etats-Unis les imputant aux factions pro-iraniennes.
Nombre de militaires présents en Irak
Quelque 2 500 militaires américains et un millier de soldats d’autres pays membres de la coalition sont aujourd’hui stationnés sur trois bases tenues par les forces irakiennes.