Le mouvement national touche à nouveau le tournage de la production sétoise, comme c’était déjà le cas le 5 décembre dernier.
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Impact sur le tournage de Demain nous appartient
Le mouvement de grève national des techniciens de l’audiovisuel impacte à nouveau le tournage de la série sétoise Demain nous appartient, ce mardi 19 décembre. Le Spiac, le Syndicat des Professionnels des Industries de l’Audiovisuel et du Cinéma, revendique des mouvements de grève ou des débrayages sur une vingtaine de productions à travers la France, dont la série produite par TelSète sur l’Île Singulière et diffusée chaque soir sur TF1.
Nouvelle mobilisation ce mardi
Selon nos informations, les trois équipes engagées sur les tournages ont voté lundi après-midi l’arrêt des activités pour une journée, ce mardi. « La partie production est à l’arrêt, mais la postproduction se poursuit », nous a précisé un technicien gréviste de DNA.
Ce mouvement social répond à un appel national lancé par plusieurs syndicats de la profession, alors que des négociations sont en cours pour une revalorisation salariale. Après cinq réunions avec les représentants des producteurs, « le dialogue est dans une impasse », précise l’intersyndicale, qui souhaite une augmentation de 20 % pour tous les techniciens de la production audiovisuelle.
Un rassemblement à Montpellier
Le tournage de Demain nous appartient a déjà été bloqué le 5 décembre dernier, pour les mêmes raisons, tout comme celui de la série gardoise Ici tout commence. Le directeur général de la maison mère NewenStudio, Vincent Meslen, avait alors fait le déplacement jusqu’à Sète. Ce mardi 19 décembre, une partie des grévistes de Sète devrait prendre part à un rassemblement à Montpellier, devant la Drac Occitanie.
Ils ont reçu le « soutien indéfectible » de l’un des acteurs de la série. « La précarité des salariés ne devrait pas exister dans une industrie qui génère autant d’argent », a ainsi publié Arnaud Henriet, qui interprète Sylvain, sur son compte Instagram.