Un journaliste radio a été tué par balle dimanche 5 novembre à son domicile aux Philippines, a annoncé la police.
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Assassinat d’un journaliste radio aux Philippines
Dans ce pays, les personnalités du secteur des médias sont régulièrement la cible d’assassinats et d’intimidations.
Contexte des assassinats de journalistes aux Philippines
Juan Jumalon, 57 ans, se trouvait chez lui sur l’île de Mindanao, au sud de l’archipel, lorsqu’il a été abattu par un homme armé, selon Deore Ragonio, chef de la police de Calamba dans la province de Misamis-Occidental (nord-ouest de l’île).
Détails de l’attaque contre Juan Jumalon
Le suspect s’est introduit dans la pièce où M. Jumalon avait aménagé son studio de radio, arguant qu’il souhaitait faire une annonce à l’antenne, selon un communiqué de la police. L’attaque par arme a été filmée lors d’une diffusion en direct de son émission. La vidéo qui circule sur les réseaux sociaux montre le suspect tirant deux fois sur le journaliste et saisissant son collier en or avant de prendre la fuite. M. Jumalon a été déclaré mort dans un hôpital local. « Il traitait principalement de l’actualité et n’était pas connu pour avoir critiqué qui que ce soit dans ses émissions », a déclaré M. Ragonio.
Situation des journalistes aux Philippines
L’Union nationale des journalistes des Philippines a condamné un « meurtre infâme ». Les Philippines figurent parmi les pays les plus dangereux pour les journalistes, où les auteurs de telles exactions sont rarement poursuivis.
Impunité des crimes contre les journalistes aux Philippines
Selon le Comité de protection des journalistes, une association basée à New York, les Philippines étaient en 2021 le septième pays le plus mal classé en matière d’impunité sur les meurtres de journalistes. 158 journalistes ont été tués depuis 1992, selon la même source.
Autres cas d’assassinat de journalistes aux Philippines
En mai, le journaliste radio Cresenciano Bunduquin avait lui été tué par balle devant son domicile, dans le centre de l’archipel.