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La ministre de la Culture appelle à une réforme de l’audiovisuel public
La ministre de la Culture, Rachida Dati, a exprimé son souhait de voir un audiovisuel public puissant et préservé. Elle a souligné que la France était l’un des rares pays européens où l’audiovisuel public était encore éclaté. Lors de son audition devant la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’attribution des fréquences TNT, le 21 mars, elle a insisté sur la nécessité de réaliser une réforme de l’audiovisuel public cette année, afin d’établir une « BBC à la Française ».
Importance du financement pour l’audiovisuel public et le journalisme
En plus de la réforme de l’audiovisuel public, Rachida Dati a également souligné l’importance de sanctuariser un financement pour l’audiovisuel public et pour le journalisme. Selon elle, l’information fiable a un coût. Elle a également noté qu’il est vital que des groupes industriels soient propriétaires des médias, notamment face au nombre de chaînes de la TNT non-rentables. Cependant, elle a rappelé que l’intérêt économique des entreprises ne doit pas compromettre l’indépendance des journalistes, et que l’Arcom veille à garantir cette indépendance.
Les actions de l’Arcom et les sanctions contre les chaînes
Interpellée sur les actions de l’Arcom, notamment les sanctions prises à l’encontre de chaînes comme CNews, Rachida Dati a déclaré que l’échelle des sanctions était déjà assez large. Elle a exprimé des craintes quant à une accélération du processus, car cela pourrait être contre-productif. Lorsqu’elle a été interrogée sur les chaînes du groupe Bolloré, tels que C8, CNews et Canal+, la ministre s’est emportée en demandant si la commission d’enquête était dirigée contre Bolloré.

