Sommaire :
The King’s Man : Première Mission
Synopsis
Dans les premières années du XXe siècle, un aristocrate britannique, le duc d’Oxford (Ralph Fiennes), est en mission humanitaire pour la Croix-Rouge en Afrique du Sud, où la guerre des Boers fait rage. Il assiste, impuissant, à la mort de sa femme, victime d’un tir de sniper, tandis qu’il est en compagnie de leur très jeune fils. Gardant un profond ressentiment à l’égard de toute forme de conflit armé, il met en place, quelques années plus tard, une cellule d’espionnage au service de son pays. Il va devoir lutter en personne, avec l’aide de proches et de son fils, contre une mystérieuse organisation dans laquelle les plus grands criminels de la planète se sont alliés afin de déstabiliser l’Europe et semer le chaos. Mais un drame pourrait tout remettre en question…
La critique
Un volet réussi
Lointaine préquelle de la saga « Kingsman » signée du réalisateur Matthew Vaughn, ce volet « à l’ancienne », plus réussi que le précédent « Kingsman : le Cercle d’or », s’avère bourré de scènes d’action et d’effets spéciaux et offre quelques séquences d’anthologie. Notamment lorsque l’équipe, dans laquelle brille la comédienne Gemma Arterton, alias Polly, une téméraire agente de liaison, affronte en Russie le terrible Raspoutine, rôle pour lequel Rhys Ifans livre un numéro ahurissant.
Le film compte également sur la présence de Ralph Fiennes dans le rôle principal, apportant une profondeur à son personnage. Le spectateur peut ressentir toute la rancœur du duc d’Oxford envers la guerre à travers sa performance.
Le scénario offre une intrigue captivante mêlant conflits politiques et espionnage, contribuant à la tension narrative du film. Les séquences d’action sont soignées et les effets spéciaux ajoutent une dimension spectaculaire au récit.