Sommaire :
Naissance et débuts en Algérie :
Haïm Jean-Pierre El Kabbach est né à Oran, dans la partie occidentale de l’Algérie, le 29 septembre 1937. Ses parents sont Charles El Kabbach (1892-1949) et Anne Sadok (1910-2000). Il est l’aîné d’une fratrie de trois enfants.
Une ascendance paternelle juive algérienne et marocaine :
Le père de Jean-Pierre, Salomon « Charles » El Kabbach est négociant en import-export et grand passionné de football, il sera même vice-président de l’Olympique de Marseille, mais il décède subitement en 1949. Le grand-père paternel, Haïm (parfois appelé Yaïch Ayem El Kabbach, né vers 1837, mort en 1908) est un rabbin reconnu de la communauté juive oranaise.
La ligne maternelle juive oranaise :
La mère du journaliste, Anne ou Anna Sadok (ou Sadokh) est Oranaise de naissance. Elle est la fille de Jacob (1845-1868) et de Sultana Karsent (1848-1878), tous deux commerçants dans la ville d’Oran.
L’étymologie du nom :
En langue arabe, le mot « Kabsh » ou « Kabash » désigne le bélier, c’est par extension, très probablement le surnom d’un berger.
Ses relations avec l’Algérie :
Jean-Pierre El Kabbach avait des relations particulières et personnelles avec l’Algérie. Il ne s’est jamais caché d’entretenir des relations privilégiées avec des personnalités politiques algériennes de premier plan telles que Mohammed Boudiaf ou Ferhat Abbas, Ben Bella, Boumédiene ou encore Bouteflika. Resté fidèle à son Algérie natale et à la ville d’Oran qui l’a vu naître, le journaliste sera même fait « citoyen d’honneur » de cette ville, en 2011
Union et postérité :
Jean-Pierre El Kabbach épouse, à Paris, le 22 juin 1967, en premières noces la journaliste Holda Mara Trinkle (1938-2017) plus connue sous le pseudonyme d’Holda Fonteyn, dont il divorce en 1973. De cette union naîtra, le 30 mai 1968, sa fille unique, Emmanuelle Anouk ElKabbach dite Bach. Cette dernière embrasse alors la carrière d’actrice de cinéma. En seconde union, le journaliste épouse, le 31 mai 1974, la femme de lettres et romancière Jeanne Avril.
Le mot de la fin :
Dans le Matin d’Algérie, je découvre ces quelques mots magnifiques de Monsieur Boumédiene Sid Lakhdat, enseignant retraité, qui rend un bel hommage à notre journaliste disparu : « C’était le sourire de la fraternité d’un enfant d’Oran qui en rencontrait un autre »