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Vidéo virale montrant l’agression d’une jeune fille
Depuis jeudi après-midi, la vidéo circule de manière virale sur les réseaux sociaux. On y voit, pendant cinquante secondes, une jeune fille se faire très violemment agresser dans une sorte de sous-sol d’immeuble, par trois autres adolescentes, qui semblent avoir le même âge. La scène montre trois agresseuses qui se succèdent, enchaînant les claques, les coups de poing, de genou et de pied, qui tirent les cheveux et traînent la victime par terre. On entend l’une d’elles dire de « ne plus parler de son frère ». La souffre-douleur, en pleurs, s’excuse et supplie les autrices d’arrêter en proposant de leur donner de l’argent. En vain.
Une des autrices en garde à vue
« Les faits datent du 10 octobre dernier, a indiqué une source policière à 20 Minutes. Ce sont toutes des gamines de 13 ans. Une connaissance de la victime l’aurait emmenée dans cette cave du 9e arrondissement de Lyon, où attendaient sur place les autres filles. C’était une sorte de guet-apens. » Les autrices seraient ensuite parties en laissant la victime sur place qui aurait réussi à sortir des lieux. La préadolescente a ensuite été emmenée à l’unité médico-judiciaire. « Elle a eu un jour d’ITT par rapport à ces violences », a précisé la même source. Une plainte a ensuite été déposée.
Identité révélée et placement en garde à vue
Avec l’importante diffusion des images depuis jeudi soir, les identités des personnes sur la vidéo ont été dévoilées et relayées. « Une des autrices des violences a reçu de nombreuses menaces, a poursuivi la source policière. Elle s’est alors présentée en fin de journée, jeudi, au commissariat du 9e, en tant que victime. Mes collègues l’ont évidemment aussi entendue en tant que mise en cause. » Cette dernière a été placée en garde à vue ce vendredi matin, a fait savoir le parquet de Lyon. Trois autres suspectes ont été entendues à la mi-journée.
Ouverture d’une enquête pour violences et menaces
« Une enquête a été ouverte des chefs de violences aggravées et menaces de mort réitérées par la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) du Rhône à la suite de ces faits, a-t-il ajouté. Les investigations se poursuivent. »