MédiasActu
    Facebook Twitter Instagram
    MédiasActuMédiasActu
    • TV
    • Radio
    • Presse
    • Médias Sociaux
    • Web & Tech
    A LA UNE :
    • Découvrez comment une animatrice IA révolutionne l’avenir du journalisme
    • Un drone russe frappe : deux journalistes ukrainiens tués dans l’est du pays
    • Découvrez comment un événement personnel a transformé la carrière de Mélanie Taravant, nouvelle voix du 13H sur France 2
    • Sacre Historique : La Presse Mondiale Enflammée par les Lionceaux de l’Atlas
    • Découvrez la vie fascinante d’une mère et ses deux enfants !
    • Hanoï : 33 Œuvres Primées pour Leur Impact Culturel
    • Découvrez Sigfrido Ranucci, le journaliste cible d’un attentat à la voiture piégée
    • La presse argentine s’émerveille devant le triomphe marocain
    mardi 11 novembre 2025
    MédiasActu
    Home»TV
    TV

    Le parcours extraordinaire d’une femme dont l’art devient sa seule patrie

    mardi 19 mars 20243 Mins Read
    Partager l'article Facebook Twitter LinkedIn Reddit Telegram WhatsApp
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Reddit Telegram WhatsApp

    Sommaire :

    • Dix mois après la rediffusion de l’excellent documentaire Le Surréalisme au féminin (2019), de Maria Anna Tappeiner, également sur Arte.tv, Teresa Griffiths revient, avec Leonora Carrington. Pionnière du surréalisme (2017), sur l’une des cinq figures majeures présentées par sa consœur, aux côtés de l’Américaine Lee Miller (1907-1977), des Françaises Leonor Fini (1908-1996) et Claude Cahun (1894-1954), et de la Suissesse Meret Oppenheim (1913-1985).
      • Créatures oniriques

    Dix mois après la rediffusion de l’excellent documentaire Le Surréalisme au féminin (2019), de Maria Anna Tappeiner, également sur Arte.tv, Teresa Griffiths revient, avec Leonora Carrington. Pionnière du surréalisme (2017), sur l’une des cinq figures majeures présentées par sa consœur, aux côtés de l’Américaine Lee Miller (1907-1977), des Françaises Leonor Fini (1908-1996) et Claude Cahun (1894-1954), et de la Suissesse Meret Oppenheim (1913-1985).

    De ces dernières, la Britannico-Mexicaine Leonora Carrington (1917-2011) n’est pas la plus connue en France, même si elle y vécut et y travailla, aux côtés de son compagnon, Max Ernst, rencontré à Londres en 1936, qui l’introduisit dans le cercle surréaliste et avec qui elle s’installa en Ardèche. La guerre et l’Occupation les sépareront : Ernst est arrêté deux fois, parce que allemand et antinazi.

    Leonora Carrington vit alors un épisode psychotique. Elle est internée en Espagne, où elle s’est réfugiée, et subit de terribles traitements curatifs. Elle gagne ensuite le Portugal, avant d’embarquer sur un navire en partance pour New York, en compagnie d’un diplomate mexicain avec lequel elle a conclu un mariage « blanc ». Là-bas se trouve une colonie d’artistes de nationalité française – notamment Marcel Duchamp, Yves Tanguy, Ossip Zadkine, Marc Chagall – et Max Ernst qui, entre-temps, a lui aussi franchi l’Atlantique.

    A lire aussi :   Les moments cachés de Pékin Express : des révélations sur les lieux de repos des candidats en dehors des maisons des habitants !

    André Breton, grand prêtre intégriste du mouvement surréaliste, était également exilé à New York : si l’écrivain fournit aux artistes femmes surréalistes une « habilitation », pour reprendre le vocable d’Alix Agret et Dominique Païni – commissaires de l’exposition « Surréalisme au féminin ? », organisée en 2023 par le Musée de Montmartre, à Paris –, elles savent se départir de son emprise.

    Créatures oniriques

    Le Mexique, où Leonora Carrington s’installe en 1942, lui fait retrouver le fil de son travail, dont l’une des caractéristiques est qu’il trouve sa marque esthétique dès les premiers dessins de jeune fille (partie bien illustrée par le documentaire de Teresa Griffiths). Jusqu’aux années 1970, la peintre perpétuera une manière surréaliste (créatures oniriques et hybrides) qui, si elle paraissait alors datée, n’avait rien perdu de sa force. A la fin de sa vie, elle se consacrera aussi à la sculpture.

    Plutôt oubliée du monde artistique international, Leonora Carrington passera l’essentiel de sa longue vie dans sa maison-atelier de Mexico, que l’on découvre au long d’images d’archives ou récentes. Les fils de l’artiste – qui interviennent dans Leonora Carrington. Pionnière du surréalisme – ont vendue celle-ci à l’université autonome métropolitaine de la ville et ont fait don d’un corpus d’objets et de toiles considérable, contre la promesse qu’il en soit fait un musée (à ce jour, seule une visite virtuelle est proposée en ligne).

    A lire aussi :   Rachida Dati menace de mettre l’audiovisuel public sous contrôle, Vincent Bolloré peut enfin souffler

    Le documentaire, subtil et souvent poétique, appuie son récit davantage sur le portrait psychologique de la peintre que sur les caractéristiques de son art. Il rappelle, grâce à divers témoignages, que Leonora Carrington ne se trouva jamais vraiment chez elle au Mexique, pas plus qu’au Royaume-Uni. Elle y est pourtant considérée comme une artiste nationale. Son fils, Gabriel Weisz Carrington, le dit en une jolie formule : « Le seul pays où ma mère se sentait bien, c’était l’art. C’était ça, son pays. »

    Audiovisuel Télévision TV
    Vanessa G.

    Baignée dans les médias depuis toute petite, je suis très attirée par ces sujets, que je me fais un plaisir de partager avec vous.

    Sujets associés

    TV

    Strasbourg : Découvrez la Nouvelle Directrice de l’Observatoire Européen de l’Audiovisuel !

    jeudi 17 juillet 2025
    TV

    Disparition d’un Visage Emblématique : La Télévision Française en Deuil

    mercredi 16 juillet 2025
    TV

    Audiences TV : Émilien dynamise « Les 12 coups de midi », « Crime dans le Larzac » surpasse « Fort Boyard » !

    mercredi 16 juillet 2025

    Le choix de la rédaction

    Découvrez comment une animatrice IA révolutionne l’avenir du journalisme

    jeudi 23 octobre 2025

    Un drone russe frappe : deux journalistes ukrainiens tués dans l’est du pays

    jeudi 23 octobre 2025

    Découvrez comment un événement personnel a transformé la carrière de Mélanie Taravant, nouvelle voix du 13H sur France 2

    jeudi 23 octobre 2025

    Sacre Historique : La Presse Mondiale Enflammée par les Lionceaux de l’Atlas

    jeudi 23 octobre 2025
    © 2025 MÉDIASACTU | Mentions légales | RGPD

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.