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La commissaire australienne révèle les licenciements massifs chez X
Depuis son acquisition par Elon Musk, la société X (ex-Twitter) a licencié plus de 1 200 employés dans le monde au sein des équipes chargées de lutter contre les contenus abusifs en ligne, selon de nouveaux chiffres publiés jeudi 11 janvier par le régulateur de l’internet australien. L’agence eSafety estime que ces « coupes sombres » et le rétablissement de milliers de comptes interdits ont créé « la pire des situations » pour la diffusion de contenus préjudiciables sur le réseau social.
X et les problèmes de toxicité et de haine sur le réseau social
L’autorité de régulation s’est particulièrement concentrée sur X ces derniers mois, affirmant précédemment que son rachat par Elon Musk avait coïncidé avec un pic de « toxicité et de haine » sur le réseau social.
Les chiffres révélés par la commissaire du régulateur australien
En s’appuyant sur la loi australienne sur la sécurité en ligne, la eSafety Commission a obtenu une liste détaillée des ingénieurs en logiciels, des modérateurs de contenu et des autres membres du personnel de sécurité travaillant chez X. La commissaire du régulateur australien, elle-même une ancienne employée de Twitter, a précisé que c’était la première fois que ces chiffres étaient rendus publics.
Ils ont montré que 1 213 spécialistes du personnel de modération, y compris des sous-traitants, avaient quitté X depuis son acquisition par Elon Musk en octobre 2022, dont 80% d’ingénieurs logiciels. L’Australie a été le fer de lance de l’effort mondial pour réguler les réseaux sociaux, obligeant les entreprises technologiques à expliquer comment elles s’attaquent à des problèmes tels que les discours haineux et les atteintes sexuelles sur mineurs.