Sommaire :
Introduction
Je ressens une profonde honte que certains journalistes, des collègues très influents sur les chaînes de télévision et de radio françaises, aient abandonné leur mission : celle d’informer le public de la meilleure façon possible, en recherchant la vérité.
Interventions de Journalistes
David Pujadas sur LCI
Je suis consterné lorsque David Pujadas, qui travaille sur LCI, choisit de ne pas désigner clairement le Rassemblement national (RN) comme un parti d’extrême droite. Le 28 juin, sur l’émission Quotidien, il utilise l’euphémisme « ce qu’on appelle l’extrême droite », déclarant que c’est « un débat sans fin ». Mais en réalité, il est crucial de nommer les choses de manière précise.
Apolline de Malherbe de BFMTV/RMC
Je suis tout autant déçu par Apolline de Malherbe de BFMTV/RMC, qui, lors de la même émission, se retire de son devoir d’information en se contentant de définir les partis politiques par leur nom uniquement. Selon elle, le Rassemblement national n’est qu’un parti politique, sans plus de détails.
Yaël Goosz de France Inter
Cependant, je retrouve un semblant d’espoir lorsque Yaël Goosz de France Inter rappelle que le Conseil d’État a confirmé la classification du RN comme un parti d’extrême droite par le ministère de l’Intérieur, et de La France insoumise (LFI) comme étant un parti de gauche modéré, comme l’explique bien 20 Minutes.
Déontologie Médiatique
Thierry Keller d’Usbek & Rica
Je me sens honteux quand Thierry Keller, co-fondateur du média Usbek & Rica, emploie l’expression « nazis de gauche » sur France 5 le 17 juin. Lorsqu’on lui fait remarquer que ces mots sont inappropriés, il répond avec insouciance : « Je le fais, je n’en ai rien à foutre! » selon un extrait d’Arrêt sur images.
Yves Calvi sur BFM TV
Yves Calvi reprend cette même expression sur BFM TV pour tenter d’expliciter un propos de Marine Le Pen, le 26 juin. Cette utilisation imprecise et déformée des termes trahit l’éthique journalistique.
Éthique et Vérité
Ces incidents montrent une dangereuse dérive où certains journalistes oublient le principe fondamental de leur métier : respecter la vérité. La Charte de Munich stipule clairement cet engagement, que beaucoup semblent avoir oublié.
Infiltration des Idées Extrémistes
Vincent Bolloré et ses Médias
Edwy Plenel, journaliste et cofondateur de Mediapart, déclarait le 27 juin que « la catastrophe [de l’accession au pouvoir de l’extrême droite] est venue par des mots dans des médias », visant particulièrement les médias d’extrême droite détenus par Vincent Bolloré (CNEWS, Europe 1, Le Journal du dimanche). Ces propos illustrent l’influence néfaste des entités contrôlées par Bolloré sur l’opinion publique.
La généralisation des Idées Erronées
Désormais, ces expressions ne se limitent plus aux médias contrôlés par Bolloré. Elles ont infiltré l’ensemble du paysage médiatique. Cette observation est particulièrement alarmante lors de ces semaines de campagne législative, montrant une uniformisation dangereuse des discours.
Conclusion et Appel à la Réaction
Nous sommes à un tournant critique où il est impératif que la profession journalistique se ressaisisse pour dire non à ce traitement médiatique dégradant. Nous devons aspirer à une meilleure information pour tous.
[📩 Un texte à retrouver également dans ma newsletter.]