Sommaire :
Le « privilège blanc » invoqué par les wokistes
La radio Radio-Classique critiquée
Le « privilège blanc », régulièrement évoqué par les wokistes, les racisé·e·s et les inter-sectionnalistes, a touché la radio Radio-Classique, une station qui diffuse de la musique classique et s’exprime en français. Ces caractéristiques sont considérées par les critiques comme des marqueurs de la culture bourgeoise et doivent donc être éradiquées.
Qu’est-ce que le « bon » français ?
Le concept de « bon » français a évolué au fil du temps. Au XVIIe siècle, il désignait le français parlé par la partie la plus saine de la Cour et écrit par les auteurs de l’époque. Cependant, la commission Rouchette, nommée par René Haby, a décidé que le français étudié en classe serait désormais celui de la rue. Cette orientation a été confirmée par le député LREM Rémy Rebeyrotte, qui a salué l’évolution de la langue française avec des artistes tels que Aya Nakamura.
Une critique féroce de Radio-Classique
Le 20 novembre dernier, Jean-Loup Amselle, anthropologue et directeur d’Etudes émérite à l’EHESS, a publié une critique féroce de Radio-Classique sur le site en ligne AOC. Il accuse la station de diffuser une musique et une culture blanches, conservatrices et ancrées à droite. Selon lui, la programmation de Radio-Classique exclut délibérément la musique populaire occidentale non écrite, la musique classique contemporaine et les musiques non-occidentales.
Confirmation de France Culture
L’émission France Culture a relayé les arguments de Jean-Loup Amselle en qualifiant Radio-Classique de « Chante France » de la musique classique et en décrivant ses animateurs comme une variété de dominants armée contre le neuf. Cette vision de Radio-Classique est présentée comme une preuve que les idées d’extrême-droite se propagent insidieusement dans tous les domaines de la société.
La bataille contre la langue française
Depuis cinquante ans, il existe une offensive contre la langue française, qui a touché les programmes scolaires, les médias et même l’université. Cette offensive vise à promouvoir l’écriture inclusive, l’étude de littératures modernes et féministes, ainsi que la féminisation arbitraire de certains mots. L’article dénonce cette évolution et évoque la prochaine chronique qui traitera de ce sujet.