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Déclarations de l’avocat Antoine Vey sur l’affaire Jegou et Auradou
Contexte de l’Affaire
Les joueurs de rugby français, Oscar Jegou et Hugo Auradou, sont au centre d’une affaire judiciaire suite à une accusation sérieuse. Leur avocat, Maître Antoine Vey, s’est exprimé à ce sujet dans le journal L’Équipe.
Progrès de l’enquête
Antoine Vey a précisé que l’évolution de l’affaire ne se fera pas en un jour. La collecte de toutes les preuves nécessaires des deux côtés prendra du temps, rendant la procédure potentiellement longue.
Des éléments clefs comme des vidéos ont été mentionnés. Selon Vey, une vidéo aurait circulé sur Snapchat, pouvant constituer un élément de preuve crucial.
Importance et Récupération de la Vidéo
Vidéo sur Snapchat
La vidéo en question a été partagée sur le réseau social Snapchat, probablement par un joueur qui pensait que l’acte était consensuel. Cependant, cette vidéo s’est effacée, et il n’existe actuellement aucun exemplaire.
Efforts pour Récupérer la Vidéo
Le clan français espère que la justice argentine pourra récupérer cette vidéo. Les déclarations de Maître Antoine Vey mettent en lumière cette démarche :
« Il semble effectivement qu’il y a eu une vidéo qui a circulé sur le réseau Snapchat, envoyée par un joueur, probablement parce que lui estimait que la personne était consentante à l’acte.
Mais cette vidéo s’est effacée, donc on n’en a aucun exemplaire. On demandera à la justice argentine s’il est possible de récupérer cette vidéo.
Questions de Consentement
Problématique du Consentement
Antoine Vey a aussi abordé la question du consentement explicite. Même si la vidéo montrait un signe de consentement, elle ne résoudrait pas nécessairement le problème fondamental : est-ce qu’il y a eu quelque chose de non-consenti dans le cadre de la relation sexuelle ?
Le problème, c’est que dans le cas où cette vidéo ferait état d’un consentement, cela ne règlera pas la question de fond : est-ce qu’il y a pu avoir quelque chose de non-consenti dans le cadre d’une relation sexuelle, qui n’est elle-même pas discutée.
De là à dire que ça s’appelle un « viol aggravé », il y a quand même toute une étape et les joueurs n’ont pas l’air d’avoir œuvré à vicier le consentement de la plaignante.
Affaire en Cours
Cette affaire est encore loin d’être résolue, et de nombreux éléments doivent être clarifiés. Il s’agit donc d’une affaire à suivre de près dans les semaines et les mois à venir.